Agriculture et agroalimentaire

Agriculture et agroalimentaire : un moteur stratégique de l’économie canadienne

Le secteur agricole canadien repose sur une multitude de productions végétales et animales, mais deux filières dominent nettement l’écosystème : la culture du blé et l’élevage de bovins de boucherie. À elles seules, elles génèrent plus de 42 G$ de revenus annuels – soit près de la moitié de tout le revenu primaire agricole – et structurent l’emploi, les exportations et l’innovation dans la chaîne agroalimentaire.

En 2024, la culture du blé a engrangé 16,1 G$ de recettes, portée par des rendements records dans les Prairies et une demande soutenue sur les marchés d’exportation . Parallèlement, la production bovine a atteint 25,8 G$, profitant d’une conjoncture de prix élevés due à la contraction des troupeaux nord‑américains . Ces deux piliers constituent ainsi la colonne vertébrale d’un secteur appelé à jouer un rôle clé dans la sécurité alimentaire mondiale et la transition vers une agriculture plus durable.

Chiffres clés du secteur agricole canadien

Trois indicateurs illustrent la taille, la rentabilité et le rythme d’expansion des deux piliers céréaliers et bovins.

Revenu annuel du blé (2024)

16,1 G$

Valeur totale des grains vendus sur le marché intérieur et à l’export

Revenu annuel bovin (2024)

25,8 G$

Recettes issues de la vente de bovins d’engraissement et de vaches mères, tirées par des prix record

Marge bénéficiaire moyenne

≈ 12,1%

Moyenne pondérée : 15,9% dans le blé et 8.3% dans l’élevage de bovins de boucherie

Tendances structurantes et perspectives à cinq ans

D’ici 2030, la détente progressive des coûts d’intrants et l’adoption d’outils de précision (télédétection, épandage variable, génomique) devraient consolider les marges, même si la volatilité climatique demeurera la grande inconnue.

La demande mondiale en protéines et en céréales – alimentée par la croissance démographique et la montée des classes moyennes en Asie du Sud‑Est et en Afrique du Nord – continuera de tirer les exportations canadiennes. Dans cet environnement, les producteurs de blé misent sur des variétés plus résistantes à la sécheresse tandis que les éleveurs bovins accélèrent les investissements dans la génétique et la traçabilité pour répondre aux exigences ESG des acheteurs internationaux ; autant de leviers pour maintenir la compétitivité d’un secteur déjà porté par ses deux piliers majeurs, le blé et le bœuf.

Trois indicateurs illustrent la taille, la rentabilité et le rythme d’expansion des deux piliers céréaliers et bovins.

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