Le marché canadien de la collecte des déchets – premier maillon de la chaîne de gestion et de recyclage – pèse 7,9 G$ de revenus en 2025 et affiche une marge bénéficiaire de 11,0 %.
Il regroupe près de 1 940 entreprises et 20 541 employés, répartis surtout en Ontario, en Colombie‑Britannique et en Alberta. Malgré la volatilité engendrée par la pandémie, l’inflation et la hausse des taux, la demande reste soutenue : la population en croissance, la reprise soutenue de la construction et l'obligation réglementaire de collecter et trier les flux résidentiels et commerciaux en sont des points clés.
Les deux leaders – Waste Connections et Waste Management – consolident activement le secteur, misant sur l’intégration verticale (stations de transfert, MRF) et sur l’IA pour optimiser les tournées. La généralisation des programmes de responsabilité élargie des producteurs (EPR) et l’objectif zéro déchet de plusieurs grandes villes créent de nouvelles sources de revenus (collecte organique, valorisation des matières recyclables) et attirent l’attention des investisseurs à la recherche d’actifs ESG résilients.
Trois indicateurs résument la taille, la rentabilité et la dynamique du marché national.
Valeur totale des services de collecte, transfert et préparation des déchets.
Part des revenus convertie en profits, reflet des gains d’efficacité et de la consolidation du secteur.
Croissance annuelle moyenne prévue du chiffre d’affaires sur cinq ans, portée par la construction et l’e‑commerce.
La détente monétaire attendue d’ici 2026 devrait stimuler la construction résidentielle et non résidentielle, donc les volumes collectés, tandis que l’essor du commerce en ligne accroît le flux d’emballages à gérer.
Parallèlement, l’application élargie des programmes EPR et la réforme de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement renforcent les obligations de tri, favorisant les opérateurs capables d’offrir des solutions intégrées (collecte + recyclage + organique). Les grands acteurs investissent dans l’électrification des flottes et l’IA embarquée pour réduire les coûts carburant et optimiser les itinéraires, alors que les municipalités visent le zéro déchet et la neutralité carbone.
Enfin, la perspective d’éventuels tarifs transfrontaliers sur les matières recyclables incite le marché à développer des capacités de valorisation locales, ouvrant des opportunités d’acquisitions ciblées et de partenariats technologiques pour capter la valeur de l’économie circulaire.
Trois indicateurs résument la taille, la rentabilité et la dynamique du marché national.
Parlons-en. Notre équipe vous aide à structurer votre réflexion et à prendre des décisions éclairées, sans engagement.