Le marché canadien de la consultation TI représente un pilier stratégique pour les entreprises qui cherchent à optimiser leurs infrastructures numériques, sécuriser leurs données et accélérer leur transformation. Sa taille – près de 93 milliards $ de revenus annuels – en fait l’un des segments les plus vastes et les plus dynamiques des services professionnels, ce qui attire naturellement les investisseurs à la recherche de cibles d’acquisition capables d’offrir une valeur ajoutée élevée et récurrente.
Le secteur est toutefois très fragmenté : aucun acteur ne détient plus de 5 % des parts, ouvrant la porte à des opérations de consolidation et à la création de groupes intégrés capables de livrer des services « clé en main ». Pour un cabinet de conseils en F&A, cette configuration génère un large éventail d’opportunités, qu’il s’agisse d’intégrer des spécialistes de niches (cloud, cybersécurité, IA) ou de nouer des partenariats pour étoffer une offre de services globale.
Les indicateurs ci‑dessous donnent un aperçu rapide de la profondeur et de la traction actuelles du secteur. Ils illustrent à la fois l’ampleur des projets gérés par les cabinets TI et le vivier de cibles potentielles pour des transactions.
Revenus totaux estimés en 2024, témoignant d’une croissance annuelle moyenne de 3,2 % depuis 2019.
Nombre d’entités offrant des services de conception et gestion de systèmes, preuve d’un tissu entrepreneurial dense idéal pour une stratégie « buy‑and‑build ».
Projection d'augmentation au cours des 5 prochaines années.
La demande en services de consultation TI continue d’être alimentée par l’investissement privé en logiciels, la migration vers le nuage et l’essor de l’analytique de données massives. D’ici 2029, les revenus devraient encore progresser d’environ 1,8 % par an, portés par l’adoption de l’IA générative et le besoin croissant de cybersécurité dans tous les secteurs économiques.
Sur le plan transactionnel, deux tendances se dessinent : la consolidation horizontale des cabinets afin d’élargir leur portefeuille de compétences et l’intégration verticale avec des fournisseurs de solutions logicielles pour capter davantage de valeur. Les acquéreurs gagnent également à évaluer la capacité des cibles à maintenir leurs marges– soutenues par une structure de coûts dominée par la masse salariale – ainsi que leur exposition aux technologies propriétaires des grands éditeurs.
Dans un environnement où l’expertise et l’agilité priment, les actifs capables de sécuriser des contrats récurrents et de haute technicité constituent les prises les plus attrayantes pour renforcer un portefeuille orienté vers la transformation numérique.
Les indicateurs ci‑dessous donnent un aperçu rapide de la profondeur et de la traction actuelles du secteur. Ils illustrent à la fois l’ampleur des projets gérés par les cabinets TI et le vivier de cibles potentielles pour des transactions.
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